Après Obaley, c’est à Assamo, dans la sous-préfecture d’Ali-Addeh, que le Ministre de la Santé, Dr Ahmed Robleh Abdilleh, a poursuivi sa tournée nationale dans les régions les plus reculées du pays, affirmant ainsi le principe fondamental d’équité sanitaire : la santé pour tous, partout.

Accueillie avec chaleur et ferveur par une population en liesse, la délégation ministérielle a été reçue par les plus hautes autorités locales : le Préfet Abdoulmalik Mohamed Banoïta, le Président du Conseil Régional Charmake Hassan Allalleh, le Sous-préfet Chaban Daher Moussa, le Directeur de l’Hôpital Régional Mohamed Miguil, ainsi que les chefs militaires, religieux et coutumiers.
Sous les rythmes de danses tribales et de chants traditionnels, Assamo a célébré cette visite d’État comme un moment d’espoir et de reconnaissance.

Deux jours avant l’arrivée du Ministre, une caravane médicale s’était déjà installée au dispensaire local, mobilisant une équipe pluridisciplinaire composée de médecins généralistes, pneumologues, ophtalmologues, gynécologues, pédiatres, stomatologues et autres spécialistes. Des centaines de patients ont ainsi bénéficié de consultations gratuites, souvent au prix de longs déplacements depuis les zones voisines. Les files d’attente n’ont pas entamé la gratitude visible sur les visages des bénéficiaires.

Ces caravanes médicales, désormais régulières dans les cinq régions de l’intérieur, traduisent la volonté du gouvernement d’incarner une santé de proximité et un État présent jusqu’aux confins du territoire. Plus qu’une opération sanitaire, elles représentent une philosophie d’action publique nouvelle : aller vers les citoyens, là où les besoins sont les plus criants.

Lors d’un échange direct et sincère avec les chefs coutumiers, les femmes, les jeunes et les anciens, le Ministre de la Santé a écouté les préoccupations locales et rappelé que cette démarche d’écoute et de terrain s’inscrit dans la vision du Président de la République, S.E. Ismaïl Omar Guelleh : rapprocher les services essentiels des communautés rurales et bâtir une solidarité nationale inclusive.

Le Ministre a également annoncé une réforme pragmatique : désormais, les infirmiers et sages-femmes affectés dans les zones éloignées seront sélectionnés au sein même des communautés locales, une mesure destinée à renforcer l’ancrage social, la continuité des soins et la confiance entre patients et soignants.

À Assamo, l’État ne s’est pas seulement déplacé — il s’est engagé. Dans chaque regard croisé, c’est une promesse tenue : celle d’une santé équitable, humaine et proche de tous les Djiboutiens, jusque dans les terres les plus lointaines.